Justice réparatrice

L’initiative de justice réparatrice de la GRC est le tout dernier programme entrepris par les services de police communautaire. L’initiative, qui s’appuie sur le travail de bénévoles, met l’accent sur les obligations du contrevenant et la résolution de problèmes, et accorde une voix égale au contrevenant, à la victime et aux membres de la collectivité. La justice réparatrice est une solution de rechange au système judiciaire qui offre la même protection que celui ci, mais qui inclut toutes les personnes touchées par le crime, coûte moins cher, réduit les délais et permet de trouver une solution au problème quand le contrevenant accepte sa responsabilité. Au moyen de forums de justice communautaire tenus dans un environnement sécuritaire et contrôlé et animés par des bénévoles formés, on parvient à rétablir les relations endommagées par le crime et à trouver une solution par consensus pour le contrevenant.

Image d’un cercle de justice réparatrice

Veuillez prendre quelques minutes pour visionner une vidéo d’information sur la justice réparatrice, créée en partenariat avec la Prince George Urban Aboriginal Justice Society
Transcription

Texte en superposition : Nous reconnaissons que le territoire sur lequel nous vivons est le territoire traditionnel, ancestral et non cédé de la Première Nation Lheidli T’enneh.


Description vidéo : les chiffres « 2021 » apparaissent au milieu de l’écran. Ils défilent rapidement pour s’arrêter à 1989. Le dernier chiffre devient progressivement une sphère rouge.


Voix : Depuis plus de 30 ans, le système de justice canadien suit un processus plutôt standard. Un délinquant commet un crime, des accusations sont portées devant les tribunaux, et des juges et des jurés examinent les accusations et, s’il est reconnu coupable, une déclaration de culpabilité est prononcée sous forme de dédommagement, de probation, de peine d’emprisonnement ou d’une combinaison des trois.


Description vidéo : les chiffres 8 et 9 disparaissent et la sphère rouge se rapproche du 1. La sphère heurte le chiffre 1, qui éclate en morceaux. Un décor de salle d’audience surgit du haut de l’écran et la sphère rouge représente le délinquant. On voit une boîte remplie de jurés représentés par des sphères multicolores et un juge assis dans une boîte séparée. Les boîtes sont brunes. Les boîtes contenant le juge et le jury disparaissent de l’écran, et la sphère rouge se transforme en lettre « S » avec deux barres grises superposées représentant le symbole du dollar. Les barres grises s’agrandissent et deviennent des barreaux de prison et la sphère rouge réapparaît derrière les barreaux.


Voix : Cette méthode pose problème du fait qu’elle ne s’attaque souvent pas à la cause profonde du délit ou ne tient pas compte des raisons qui poussent la personne à commettre certains actes.


Description vidéo : Les barreaux de prison disparaissent et le mot « responsabilité » apparaît à l’écran. La sphère rouge prend la place du « O ». Une fine ligne rouge se dessine au-dessus du mot « responsabilité » et en haut de cette ligne, on voit apparaître les mots « comportement + préjudice ».


Vidéo : Elle ne prend pas de front non plus les besoins de la personne lésée. De plus, souvent, le taux de récidive des personnes qui ont déjà des démêlés avec le système de justice pénale est élevé. Autrement dit, ces personnes sont susceptibles de commettre des délits à nouveau.


Description vidéo : Les mots disparaissent du haut de l’écran et deux sphères, une rouge et une verte, apparaissent sur fond noir. La sphère rouge roule et frappe la sphère verte et cette dernière roule hors de l’écran, à droite, laissant seulement la sphère rouge derrière. Les barres grises apparaissent de nouveau verticalement à l’écran, devant la sphère rouge.


Vidéo : Il y a aussi un nombre disproportionné d’Autochtones aux prises avec le système de justice.


Description vidéo : Les barres grises disparaissent et la sphère rouge s’agrandit et se transforme en diagramme circulaire. Sur le diagramme circulaire, on voit deux segments : un rouge et un violet. Le segment violet couvre 30 % du diagramme circulaire et représente les détenus d’origine autochtone. Un texte superposé en rouge indique « Population carcérale totale en 2020 » et un texte superposé en violet indique « Détenus d’origine autochtone 30 % ». Les données chiffrées sont attribuées à M. Ivan Zinger, en date du 21 janvier 2020.


Vidéo : Compte tenu de tous les problèmes évidents de ce système, la question suivante se pose : n’y a-t-il pas une meilleure façon de faire ?


Description vidéo : Le diagramme circulaire commence à rétrécir, devient entièrement rouge de nouveau et prend la forme du point au bas d’un point d’interrogation. Le point d’interrogation est rouge et remplit l’écran sur fond noir.


Vidéo : Le cas échéant, de quoi a-t-elle l’air?


Description vidéo : Le point d’interrogation se réduit à une sphère rouge et devient le « o » dans le mot « réflexions » du titre à l’écran, qui se lit comme suit : Une optique de réparation : Réflexions sur la justice réparatrice à Prince George.


Audio : La justice réparatrice est une approche pour obtenir justice qui fait intervenir, dans la mesure du possible, ceux qui ont un enjeu dans une infraction ou un préjudice donné, afin de cerner et de traiter collectivement les torts, les besoins et les obligations, dans le but de guérir et de régler le plus possible la situation.


Description vidéo : Les mots prononcés sont écrits à l’écran en lettres rouges pendant que le narrateur s’exprime, sous les lettres « JR » en bleu : La justice réparatrice est une approche pour obtenir justice qui fait intervenir, dans la mesure du possible, ceux qui ont un enjeu dans une infraction ou un préjudice donné, afin de cerner et de traiter collectivement les torts, les besoins et les obligations, dans le but de guérir et de régler le plus possible la situation. La citation est attribuée à Howard Zehr, droit d’auteur 2015, page 48. C’est écrit en bleu sous la citation.


Audio : La justice réparatrice est une solution de rechange pacifique au système de justice pénale.


Description vidéo : Femme à l’écran identifiée comme Linda Riches, bénévole en justice réparatrice à la GRC, PG.


Audio : La justice réparatrice s’appuie sur des principes issus de méthodes de guérison communautaires autochtones. Ces principes reposent sur le respect, la compassion et l’inclusion. La justice réparatrice favorise la participation et la responsabilisation et préconise la guérison, le rétablissement et la réinsertion.


Description vidéo : Les sphères bleue et rouge entrent à nouveau dans l’écran depuis la gauche et la droite et s’approchent du centre de l’écran. Elles commencent à tournoyer l’une autour de l’autre et d’autres sphères de couleur différente s’ajoutent jusqu’à ce qu’il y ait un cercle complet au milieu de l’écran. Les sphères d’origine, la rouge et la bleue, sont situées à trois heures et à neuf heures, respectivement, et se rejoignent au centre du cercle des sphères. Finalement, toutes les sphères formant le cercle commencent à se rapprocher de la sphère rouge et à disparaître derrière elle. Puis, seule la sphère rouge demeure à l’écran.


Audio : La justice réparatrice est présente dans les cultures du monde entier depuis très longtemps.


Description audio : Linda Riches revient à l’écran


Audio : Nous avons un peu étudié la façon dont les communautés autochtones ont traité, vous savez, les comportements délinquants au sein de leurs collectivités.


Description vidéo : Un agent de police de Prince George est identifié à l’écran comme étant Marc Macapinlac, un agent de la GRC.


Audio : Cette année marque le vingt-quatrième anniversaire du programme de justice réparatrice et des mesures de rechange que propose notre organisation.


Description vidéo : Femme à l’écran identifiée comme étant Tracy Peters, intervenante en justice autochtone, chef de l’équipe Adulte, PGUAJS.


Audio : La justice réparatrice revêt diverses formes et entre en jeu à toutes les étapes du système judiciaire. Mais le plus souvent, elle est appliquée aux délinquants non violents qui en sont à leur première infraction, selon le jugement de l’agent de la GRC qui procède à l’arrestation.


Description vidéo : Quatre sphères de couleur différente commencent à rebondir sur l’écran de gauche à droite. Pendant qu’elles rebondissent, elles font le lien avec les mots « 1er », « 2e », « 3e ». La dernière sphère est la sphère rouge et avant qu’elle ne puisse toucher le « 2e », les lettres « JR » descendent du haut de l’écran et l’empêchent de progresser au-delà de « 1er ». Les autres sphères et les « 2e » et « 3e » disparaissent de l’écran.


Audio : Il est évident qu’on ne peut pas éliminer le système de justice pénale pour les crimes graves, mais on peut l’associer à la justice réparatrice.


Description vidéo : Femme à l’écran, identifiée comme Linda Parker, coordonnatrice des services de police communautaires et du programme de justice réparatrice, GRC, PG.


Audio : La justice réparatrice est une bonne option pour nous. Peut-être avons-nous un client ou quelqu’un qui est accusé d’un crime qui ne cadre pas nécessairement avec le système judiciaire actuel. Des gens comme les jeunes qui n’ont peut-être pas de casier judiciaire ou alors, vous savez, qui passent un peu entre les mailles du filet. Et c’est une façon pour nous de tuer leur criminalité dans l’œuf. Selon l’évolution de la situation, l’agent qui recueille les renseignements peut décider qu’il a une occasion de transmettre ce dossier à un forum de justice réparatrice.


Description vidéo : Le gendarme Macapinlac parle à l’écran.


Audio : Nous commençons habituellement par la personne qui a causé du tort, pour nous assurer qu’elle veut participer au programme de justice réparatrice.


Description vidéo : Linda Parker parle à l’écran.


Audio : Si le délinquant indique que la justice réparatrice lui convient, toutes les parties, y compris la victime, le délinquant et l’agent, se réunissent pour suivre un mécanisme de justice communautaire. On retourne l’incident dans tous les sens, on fait part de ses sentiments, puis on conclut une entente de justice réparatrice dans laquelle sont énumérées les mesures que le délinquant doit prendre dans le cadre de son parcours de guérison par la justice réparatrice.


Description vidéo : L’écran revient à la sphère rouge qui se trouve au-dessus du « 1er » avec les lettres « JR » en bleu juste à côté. Le mot « 1er » disparaît et la sphère descend pour se placer à côté des lettres « JR ». Les lettres « JR » glissent vers la droite de l’écran, laissant derrière un sillon de sphères de couleurs différentes, en ligne droite aux côtés de la sphère rouge originale. La ligne devient un cercle qui commence à tourner lentement dans le sens inverse des aiguilles d’une montre de sorte qu’une sphère différente se forme au haut de chaque rotation. Les sphères s’alignent ensuite à gauche de la page et diminuent en taille, devenant des puces sur un document intitulé « Entente de justice réparatrice ».


Audio : Assis en cercle dans un forum de justice communautaire. Oh, mon Dieu, tant d’émotions surgissent. En cas de réussite, on assiste presque à une transformation. D’une situation au départ plutôt explosive, où la personne qui a été lésée et celle qui a causé le tort sont en colère, on assiste souvent à la fin du processus à une transformation, si ces personnes ont su écouter les différents points de vue et s’écouter les unes les autres. Et c’est incroyable à vivre.


Description vidéo : Linda Parker parle à l’écran.


Audio : Nous avons résolu beaucoup de choses pour nous, et pour moi personnellement. J’ai pardonné au jeune homme et cela a été très important pour moi. Nous avons pu parler et expliquer ce qui se passait. Et le jeune homme, je pense, a commencé à sentir qu’il nous avait blessés d’une certaine manière. Participer au programme, assis autour d’une table, écouter ses parents et lui-même, l’agent et les gens du programme, m’a apaisé.


Description vidéo : John Enemark, la personne blessée, est à l’écran, en train de parler.


Audio : Diverses formes de justice réparatrice sont utilisées dans le monde entier. Les retombées sont incalculables et, surtout, ont une incidence positive sur tous ceux qui sont touchés par la criminalité.


Description vidéo : Une grande sphère rouge qui occupe tout l’écran descend du haut de l’écran. Elle se transforme en globe terrestre tourbillonnant sur lequel sont visibles de petits points rouges en divers endroits sur tous les continents, suggérant que des pratiques de justice réparatrice y sont utilisées.


Audio : Nous examinons ce dont toutes les parties ont besoin pour aller de l’avant.


Description vidéo : Linda Riches parle à l’écran.


Audio : La victime peut nous aider à formuler des recommandations sur les heures de travail communautaire, le counseling et tout ce dont elle pense que le délinquant pourrait avoir besoin. Ou ce dont la victime estime avoir besoin pour pouvoir passer outre l’incident. Parfois, la solution comprend un dédommagement ou le remboursement de l’argent en cas de dommages ou de préjudice pécuniaire. D’autres fois, la victime peut simplement vouloir des excuses ou voir cette personne face à face et lui dire : regardez, voici comment vous m’avez fait du mal.


Description vidéo : Une femme prend la parole à l’écran, nommée Emma Stubbs, bénévole au programme de justice réparatrice GRC, PG.


Audio : Si la justice réparatrice est suivie et appliquée comme il faut, tout le monde en sort gagnant. Les liens de la communauté se resserrent, les parties concernées prennent des résolutions réelles et le sens de la responsabilité envers l’autre grandit. Sans parler des statistiques sur la diminution de la récidive. Il y a une idée fausse selon laquelle le délinquant n’est pas réellement tenu responsable de ses actes; mais, en réalité, bien que non punitive, la justice réparatrice donne de meilleurs résultats en trouvant une solution qui favorise la reddition de comptes et la réparation des relations endommagées.


Description vidéo : La sphère rouge réapparaît en haut à gauche de l’écran et commence à rebondir vers le bas sur un ensemble d’échelons multicolores en diagonale vers la droite de l’écran. Une fois la sphère rouge en bas de l’écran, quatre autres sphères de couleur différente la rejoignent et forment une ligne droite. Un rectangle bleu soulève la sphère rouge, qui se trouve au milieu de la ligne, en haut des quatre autres sphères. L’image commence à rétrécir et la sphère rouge et le rectangle deviennent le « i » dans les mots « justice réparatrice », qui apparaissent à l’écran en bleu. Les quatre sphères multicolores s’estompent dans le texte et disparaissent.

 


Audio : Elle nous donne l’occasion de ralentir les choses. Vous savez, s’asseoir avec quelqu’un et lui expliquer comment il a fait du tort à une personne. Comment il l’a traumatisée.


Description vidéo : Le gendarme Macapinlac parle à écran.


Audio : Moins peser sur le système judiciaire lorsque le cas ne l’exige pas ou peut être résolu par la communauté par l’intermédiaire des services de police communautaires ou de la Prince George Urban Aboriginal Justice Society.


Description vidéo : Tracy Peters parle à l’écran.


Audio : J’ai juste l’impression que la prison, les accusations et tout ça ne font que pousser les délinquants à se cloisonner. Ils ne s’ouvriront pas aux différentes communautés pour s’y connecter et collaborer avec elles pour surmonter leurs problèmes. En fait, plus vous vous engagez dans la communauté, plus vous avez la chance de réparer le gâchis que vous avez causé. Vous vous impliquez dans l’erreur commise et vous faites ce qu’il faut pour vous améliorer.


Description vidéo : Une barre audio se trouve au centre de l’écran et suit la personne qui parle, qui n’est identifiée que comme un « délinquant ».


Audio : Nous sommes en mesure de montrer aux gens qu’il y a une autre façon de régler le problème. Il faut pouvoir voir le point de vue de la personne lésée. Elle peut avoir une vie pleine, heureuse et productive, et savoir qu’elle a été entendue dans un processus. C’est peut-être suffisant pour elle.


Description vidéo : Linda Riches parle à l’écran.


Audio : Ce n’est pas une tape sur la main, c’est une occasion. La personne qui a causé du tort doit vraiment réfléchir à son comportement et doit faire face physiquement à la personne qu’elle a lésée. Il n’est pas facile d’admettre que vous avez tort, que vous avez commis une erreur, et de donner quelque chose en retour à cette personne et à cette communauté pour compenser le mal qui a été fait.


Description vidéo : Linda Parker parle à l’écran.


Audio : De l’extérieur, pour une personne qui n’est pas réellement engagée dans le processus, cela peut sembler anodin. Mais, ils vous demandent de vous asseoir. Ils vous font parler à vous-même, dire la vérité à vous-même, reconnaître ce que vous avez fait et la raison pour laquelle c’était une faute. Et comment améliorer la situation.


Description vidéo : Une barre d’affichage audio suit les paroles du délinquant. Personne n’est présent à l’écran.


Audio : Ils s’examinent, font de l’introspection, pour savoir pourquoi ils ont transgressé les règles ou causé du tort à quelqu’un. Et cela demande beaucoup de travail.


Description vidéo : Tracy Peters parle à l’écran.


Audio : Les jeunes sont si facilement influencés, surtout par quelqu’un de plus âgé qu’eux. Et c’est ce qui s’est passé avec ce jeune homme. C’était la première fois qu’il avait des ennuis. Et le policier le savait. Et c’est tellement mieux que de les faire entrer dans le système de justice habituel. Tellement mieux.


Description vidéo : Une femme parle à l’écran, identifiée comme étant Kelly Enemark, une personne blessée.


Audio : Après avoir fait ce parcours et vu ce que cela a fait pour ma femme et moi-même, j’ai vraiment l’impression que c’est une évolution pour lui et pour nous parce que nous avons pu pardonner.


Description vidéo : John Enemark parle à l’écran


Audio : Je comprends donc qu’il y a des gens dans la communauté qui pensent que ce n’est qu’une tape sur la main. Ils pensent qu’ils ne feront que quelques heures de travail communautaire et diront qu’ils sont désolés, puis l’affaire sera classée. La question que j’aimerais leur poser est la suivante : que voulez-vous voir? Qu’est-ce qui corrigerait la situation, selon vous? Si un proche a causé du tort à quelqu’un d’autre, que voulez-vous qu’il advienne de lui? Voulez-vous que nous ignorions ses besoins dans la vie, que nous lui disions qu’il a eu sa chance et qu’il a fait une grosse bévue, et que nous l’emprisonnions? La plupart des gens peuvent changer, si on leur en donne l’occasion. Et c’est vraiment de cela qu’il s’agit dans ce processus. Il s’agit de donner aux gens l’occasion d’assumer la responsabilité de leurs actes, de dire je veux être acteur de mon changement. Et j’ai besoin d’aide et de conseils pour le faire.


Description vidéo : Linda Riches parle à l’écran.


Description vidéo : Les logos de la Prince George Urban Aboriginal Justice Society et du programme de justice réparatrice de la GRC à Prince George apparaissent à l’écran.

 

Obtenir des renseignements supplémentaires sur la Prince George Urban Aboriginal Justice Society (Anglais seulement)

Pour de plus amples renseignements sur la justice réparatrice et le Détachement de la GRC de Prince George, veuillez communiquer avec notre Bureau de police communautaire au 250 561 3366.

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